L’audioprothésiste adapte des aides auditives dont les capacités sont de plus en plus évoluées.
De l’anti-larsen à la directionnalité adaptative , les algorithmes semblent progresser d’année en année. Un bon vieux réflexe persiste cependant dans notre profession, héritage d’une époque bénie/révolue/archaïque (rayez la mention inutile) où les réseaux de soins n’existaient pas, l’audioprothésiste écoute les aides auditives.
Des fois (ça devient rare) nous en trouvons le son “clair” ou “agréable”; souvent… pas du tout ! Comment quantifier cette sensation d’écoute ? Le domaine spectral (mesure en caisson, mesures in-vivo, logiciels de réglages) ne nous donnera aucune indication.
Je vous livre ici une mesure temporelle (pression acoustique en fonction du temps) de trois aides auditives très récentes et performantes, de trois fabricants différents, lors de l’émission d’un son pur de 880Hz. Le micro de mesure 1/2 pouce placé dans le coupleur, je le précise, est de haute qualité (DPA) et ne peut pas être responsable de ce qui va suivre…
Fabricant 1:
Fabricant 2:
Fabricant 3:
Devinez quel appareil est le plus agréable à l’écoute ? Mais si, vous avez une petite idée !
Sur que la 3 semble meilleure mais as-tu comparé des pommes avec des pommes en terme d’ajustements. De que c’est, le début avec un artefact : Compression , réducteur de bruit etc. l’art ancien de l’écoute de P.A se perd mais gardons l’espoir.