Faut-il (encore) avoir peur de DSL ?

La méthodologie de calcul de cibles de niveau de sortie in-vivo (REAR) ou de gain d’insertion (REIG) de l’UWO (University of Western Ontario), connue sous le nom de DSL i/o (Desired Sensation Level input/output), a longtemps été considérée comme une méthodologie d’appareillage des enfants. Ce n’est pas entièrement faux et a été longtemps revendiqué par Richard SEEWALD et ses collaborateurs.

En parallèle, la méthodologie « concurrente » NAL (du nom des laboratoires australiens d’acoustique, ou National Acoustic Laboratories), a été considérée comme la formule de calcul la plus appropriée à l’appareillage des adultes.

Screencast du site de DSL

Nous nous sommes contentés longtemps de cet état de fait sans vraiment se poser la question valable « Pourquoi ? ». Et d’ailleurs, la frontière est-elle toujours aussi nette aujourd’hui ? Car ces deux méthodologies ont réellement évolué depuis leur création: DSL est passé de 4.1 à 5.0a puis 5.0b en quelques années, NAL, de NL1 à NL2 sur la même durée. Juste un changement de numéro ? Pas vraiment. Et je pense que le plus gros changement (en terme de public visé) a été celui de DSL, en passant de la version 4.1 à la version 5.0a.

Ce billet fait donc écho à un article de Polonenko, Scollie, Moodie, Seewald et Coll. dans l’IJA et dont vous trouverez un résumé sur le blog STARKEY.

Certes, cela ne coûte pas grand chose de dire « on a changé » et « nous sommes au top pour les adultes maintenant », il est intéressant de rechercher ce qui a évolué chez DSL pour se prévaloir aujourd’hui d’être une formule également adaptable à l’adulte.

DSL (et notamment la version 4.1) a toujours eu comme principe assumé de « placer la dynamique de la parole dans le champ auditif du malentendant ». En respectant scrupuleusement ce principe, on se retrouvait dans les versions inférieures à 5.0, avec des cibles de niveau de sortie in-vivo (REAR) complètement utopiques, dans le sens où ni les appareils ne sont capables d’un niveau de sortie de 100dB SPL à 6000Hz, ni les cochlées ne sont prêtes à l’encaisser ! Et pourtant, il n’était pas faux de dire que pour faire passer le /s/, il fallait ce qu’il fallait…

L’équipe de DSL s’est même prêtée de bonnes grâces à l’époque à une étude en double aveugle avec le NAL qui concluait, sans surprises, que DSL était supérieure à NAL-NL pour les voix faibles, mais trop forte au-delà, surtout en environnements bruyants. Les versions testées étaient 4.1 pour DSL et NL1 pour NAL.

Donc cette fameuse version 4.1 de DSL a été considérée pendant longtemps comme une formule hyper correctrice, pas franchement réaliste dans l’amplification des sons aigus (4KHz et plus) et des sons graves et faibles (nécessité d’une occlusion, quelle que soit la perte, pour y parvenir). Elle a donc été classée « spécifique enfants ». Ce n’est pas tout à fait faux. Mais l’apparition de la nouvelle version il y a quelques années (la version 5.0a) est à mon goût passée trop inaperçue. De très nombreux changements ont été opérés, avec principalement l’apparition d’une correction spécifique à l’adulte, mais aussi des changements (certes légers) des fonctions de transfert HL–>SPL tympan, la prise en compte de l’inconfort pour le calcul d’une cible (BOLT) utilisable avec des signaux large bande (ISTS par exemple), etc. Grosso modo, cette version 5.0 de DSL i/o est de 8 à 10dB moins correctrice que la précédente pour les adultes. Elle est donc quasi l’équivalente de NAL-NL (1 ou 2), voire moins correctrice que NAL.

La confusion demeure cependant, notamment en raison de l’utilisation du libellé « DSL i/o » dans certains logiciels fabricants qui ne spécifient pas s’il s’agit de la version 4.1 ou 5.0a/b. Dommage…

Mais qu’est-ce qui différencie aujourd’hui NAL-NL de DSL 5.0 ?

NAL-NL:

  • a longtemps été une formule de prescription de gain d’insertion (REIG). On avait donc pour « telle perte HL, tel gain d’insertion en fonction du niveau d’entrée« .
  • NAL a évolué et propose désormais des cibles de niveau de sortie, et donc permet l’usage du SPLoGramme, pour les audios (de plus en plus nombreux) qui souhaitent analyser in-vivo un signal de parole en niveau de sortie (REAR). Il était temps ! Mais c’est un peu bancale encore, car la fonction de transfert HL–>SPL au tympan est statistique (REDD NAL, détaillé et étudié dans cette thèse) et ne permet pas aussi précisément d’approximer le SPLoGramme. MAIS NAL accepte les seuils directs en SPL au tympan, pour les chaînes de mesure qui ont cette fonction (ancien Aurical, par exemple).
  • Pour les utilisateurs d’inserts (EAR 3A ou 5A), la mesure du RECD permet d’obtenir des courbes de gain d’insertion (au coupleur) mais pas de recalculer le SPLoGramme (d’approximer les seuils au tympan pour les utilisateurs du niveau de sortie in-vivo appareillé).
  • utilise un inconfort statistique pour le calcul des cibles, même si vous lui fournissez le votre (!!!!!!!). Et ça, pour une formule qui se prévaut de restaurer la sensation d’intensité, ne pas utiliser l’inconfort du patient, c’est bien dommage.
  • dans sa version NL2, redonne un peu plus de compression à niveaux modérés et forts (suite reproche point précédent).
  • dans sa version NL2, s’intéresse aux gains à faibles niveaux d’entrée (DSL like ?).
  • dans sa version NL2, ne dit pas « faire entrer la parole dans la dynamique du malentendant » (ça, c’est DSL), mais dit « maximiser le SII » (index d’intelligibilité), ce qui en gros revient au même (voir sur le .ppt précédent).
  • permet de saisir précisément le nombre de canaux des AA et calcul les cibles en conséquence afin d’éviter la sommation des bandes (mais s’arrête à 5). Idem pour les TK.
  • plus… (ZMC, langues tonales, etc.)

DSL 5.0:

  • a longtemps été une formule exclusive de prescription de niveau de sortie (REAR), et a pour cela popularisé le concept de SPLoGramme (seuils en dB SPL mesurés au tympan). Récemment, la version 5.0 a introduit la possibilité d’obtenir des cibles de gain d’insertion (REIG).
  • est toujours, et clairement, une formule qui préfère l’utilisation des inserts que du casque. C’est logique quand on cherche à obtenir un SPLoGramme précis.
  • Utilise (toujours) le seuil d’inconfort mesuré par l’audio pour l’établissement des cibles, et donc des compressions calculées. Sinon, un inconfort statistique est utilisé. introduit le concept de cible MPO pour les signaux large bande (BOLT).
  • cherche à placer les informations de parole dans la dynamique du malentendant, mais en minimisant ses cibles « illusoires » dans les aigus.
  • introduit une correction spécifique adulte. La correction « enfant » progressivement décroissante en fonction de l’âge n’est pas modifiée.
  • est toujours une formule très correctrice des niveaux faibles d’entrée, et donc pas forcément adaptée à la lettre aux pertes légères.
  • etc. (mais sans les grandes « révolutions » annoncées par NAL-NL2).

Donc en résumé, les reproches faits à NAL (pas assez de sons faibles, trop d’amplification à forts niveaux, pas de cibles de niveau de sortie, etc.) ont été pris en compte dans la version NL2. Les reproches faits à DSL (trop correctrice, pas applicable à l’adulte, pas de cibles de gain d’insertion, etc.) ont été pris en compte dans la version 5.0.

Des gens plus calés que moi ont disséqué dans cette très intéressante présentation les différences historiques et actuelles entre les deux concepteurs.

DSL s’est « NAL-isé » et NAL s’est « DSL-isé » ! A tel point aujourd’hui, que si vous prenez une chaîne de mesure récente et que vous éditez des cibles de niveau de sortie pour un signal de parole (ISTS par exemple) pour NAL-NL1/2 ou DSL 5.0a/b, vous serez très surpris, et pas forcément dans le sens où vous l’attendez…

Alors, aujourd’hui, il n’est pas aussi évident de différencier les deux méthodologies. Il n’y a plus de manière aussi nette le camp « enfant » et le camp « adulte ». DSL i/o 5.0a s’avère très intéressante pour un audio souhaitant travailler aux inserts (les cibles sont nettement moins sur-correctrices avec ce transducteur) et souhaitant affiner sa précision au tympan par la mesure du RECD. A tester, donc…

Mais on parle cibles, dB SPL, ça reste très théorique tout ça. A l’usage cependant, on se rend compte que la rigueur de la détermination dans les seuils au tympan et le réglage favorisant la meilleure émergence possible/souhaitable de la parole  dans la dynamique du malentendant, donne très vite les meilleurs résultats, très peu retouchés.

Une cible reste une cible. Qui est au bout ? Vous savez… le patient ! Lui seul nous guide, les méthodologies de correction nous permettent de mieux l’accompagner !

PS: tous les documents téléchargeables sont disponibles en toute légalité sur le net (j’ai rien volé !).

PS2: suite à un tweet de Sébastien, vous constaterez que le NAL travaille activement sur quelque chose comme « l’audiométrie par les AA et les patients » ou « l’auto fitting ». De nombreux docs et articles circulent sur le net, avec notamment une collaboration avec un fabricant. Ce n’est pas le sujet de ce post, mais on peut se demander si c’est vraiment de DSL qu’il faut avoir peur…

A visiter pour plus d’informations :

11 commentaires sur “Faut-il (encore) avoir peur de DSL ?

  1. Un petit truc qui me chiffonne quand tu dis que DSL 5 équivaut à NAL 1 et 2. Les 3 divergent quand même…. même si effectivement une convergence apparaît entre NAL 2 et DSL 5.

    Deuxio, Est ce bien nécessaire de systématiquement vouloir faire passer le /s/ ? Et existe-t-il encore suffisamment de capteurs cellulaires pour pouvoir coder certains sons aux niveaux de la cochlée ? est ce que DSL prend en compte « l’état cochléaire ? » (en gros, une perte dans les aigues au delà de 70 dB HL dans le cadre d’une perte auditive perceptionnelle pure provoque-t-elle une prescription de gain moins intense qu’avec DSL 4 ?)

  2. Ce serait très surprenant que les trois divergent tant que ça. Et effectivement, ça se joue dans un mouchoir.
    Faire « passer  » ou pas le le /s/, n’est pas vraiment la question. DSL est (à mon avis) une méthodologie qui met l’audio(logiste) devant ses responsabilités: « vous êtes le pro, on vous montre la voie (la cible) pour faire passer les infos vocales, vous vous débrouillez avec la dynamique que vous avez, vous arrêtez l’ampli où vous pensez qu’elle doit l’être ».
    NAL serait plus (à mon avis) une méthodologie du type « en général, on constate que le panel moyen supporte tant de gain, vous êtes des noeuds donc on vous impose un UCL, et faites nous confiance si on vous dit qu’il y a une zone morte ».
    Il a choisi son camp le Xavier 😉

  3. Bonjour, je réalise actuellement mon mémoire de fin d étude sur ce sujet (comparatif nal nl1/ dsl v5.a dans la rééducation audio prothétique du patient presbyacousique et redondance des confusions phonétiques sur les consonnes.) sur une population de 45 patients, concernant les confusions phonétiques réalisées, je trouve une amélioration significative avec nal à faible niveaux (45dB) pour toutes les consonnes. À fort niveau, 65dB, dsl engendre une meilleure intelligibilité pour tous les phonèmes exceptes les latérales. À 55 dB mes résultats sont mitigés. Cependant, le taux de transformation des consonnes au sein d un même groupe ( occlusives non voisées par ex : p en t ou k) est plus important pour dsl, alors qu en nal, on obtient souvent des confusions vers d’autres groupes ( p en b (voisee) ou s( fricative)…) . Cette étude, réalisée pour 1 semaine de port des appareils avec chaque réglage montre bien l apport direct de la méthodologie choisie en début de rééducation.
    D’un point de vue du confort du patient, il semble que nal est plus facilement accepté que le pre reglage DSL.

    Si vous connaissez des articles (autres que polonenko et al.) ou des etudes dont je pourrai m inspirer afin d’appuyer mes résultats et approfondir mes recherches, je vos remercie de m en informer
    En espérant avoir votre avis sur la question

    1. Bonjour, merci de ces précisions. Ca a l’air très intéressant.
      Pour moi, un « fort niveau » c’est plutôt 75/80dB SPL, et un niveau « moyen » 65dB SPL en entrée.
      A 55dB SPL d’entrée, les zones fréquentielles les plus faibles de la parole (entre 4 et 6KHz) doivent se situer vers 35dB SPL…
      Ca ne doit pas être simple de comparer deux méthodo.: 1 sem. l’une et une sem. l’autre ? Sur un même patient ? Déjà appareillé ou primo-appareillage (encore plus dur à tester) ? Base casque ou inserts (grosse différence en DSL5.0) ?
      Tenez nous au courant de vos avancées. Si je trouve des choses intéressantes je vous fais passer ça.

    2. Pour comparer ces méthodologies, il faut réduire au maximum les biais d’interprétation, notamment sur le plan technique ! Les petites dérives liés à l’humain se contrôlent plus difficilement.

      1/ Pour vraiment les comparer, il faut les utiliser de manière « recommandée » par leurs auteurs. Ce sont toutes les deux des méthodes qui calculent des cibles in-vivo. NAL recommande d’utiliser une méthode de gain d’insertion en prennant compte du GNO de l’oreille du patient, DSL recommande le niveau de sortie au tympan après transformation de l’audiogramme HL en SPLoGramme (donc il faudrait mesurer la RECD ou bien la REDD, ce qui dépend de votre manière d’obtenir un audiogramme). NAL ne prends pas en compte les seuils d’inconfort, mais les cibles DSL en dépendent : l’inconfort utilisé est-il celui du patient ou bien celui calculé par la méthode ? (Si vous ne renseignez pas d’inconfort sur l’audiogramme, ils sont obligatoirement calculés sur la base de la tonale liminaire). De plus, les seuils d’inconfort recommandés par DSL ne sont pas les seuils « traditionnels » à la RENARD ou LE HER, mais des ULC (Upper Limits of Comfort), autrement dit le dernier échelon de « confort » avant l’inconfort – ce n’est donc pas un seuil d’inconfort -.

      2/ A quel point essayez-vous de « coller » aux cibles ? Quel éloignement par rapport aux cibles ? J’imagine qu’il y a des cibles DSL difficiles à approcher dans les aigus…

      3/ En cas de dynamique résiduelle tonale élevée, faîtes attention au MPO de l’appareil auditif. Si DSL vous recommande un niveau de sortie max de 130 dB SPL à une fréquence et que votre appareil sature à 110 dB, vous ajoutez un biais technique à l’interprétation de vos résultats.

      4/ Il devrait bien y en avoir d’autres mais je m’arrête là !

  4. Bonjour, il s agissait uniquement de patients présentant un audiogramme de type presbyacousie perte moyenne groupe 1. Premier appareillage en écouteur déporté ( 3 fabricants) adapté dans un micro embout avec évent. 1 semaine en nal, puis 1 semaine en dsl, ( ou inversement) pour la meme personne avec des tests cochleaires de lafon vocale en champ libre à 80cm des enceintes a trois niveaux qui m ont permis d effectuer des matrices de confusions phonetiques sans appareils et pour chaque méthodologie après une semaine de port (8h30/jour), et un questionnaire de sensation pour chaque pré réglage. Les micros sont en omni et les debruiteurs sont coupés, j ai ajusté a partir de la cible en baissant le gain general pour que le niveau soit confortable pour une premiere semaine d adaptation. ( en moyenne -3dB sur nal et -5dB sur Dsl) et en tenant compte du seuil de confort effectué lors de l audiometrie. L ucl est rentré d apres l audiometrie donc je n ai pas touché au mpo. Pas d antilarsen enclenché, j ai eu de la chance, pas de larsen à la mastication, seulement lorsque les mains s approchent des app.Je tente dans ce travail d évaluer l apport au point de vue du confort et des performances phonétiques de chaque pré réglage pour savoir si une formule répond plus qu une autre aux attentes du presbyacousique. Je n ai malheureusement pas trouvé d autres études sur lesquelles appuyer mes résultats. Je me tâte toutefois à diviser ma population fonction de l âge ou du sexe (nal 2 tient compte de ce paramètre contrairement à nal1?), ou encore à comparer avec le gain en sortie des appareils pour mettre en relation les confusions et le gain en sortie ou encore les compressions.
    En effet, ce n est pas évident de les comparer j espère que mon protocole n est pas trop « bancal », vu que j ai travaillé sur plusieurs fabricants. À la chaîne de mesure, pour la même perte, les gains varient fonction du fabricant pour le même pre reglage, ce qui ne me rend pas la tâche facile. J ai négligé ces variations en groupant tous les modèles au sein de la même population.

  5. Il serait peut être préférable de mettre les AA sur cibles en in-vivo plutôt qu’au coupleur. Tous les articles anglo-saxons qui abordent les sujets « comparatifs » (méthodologies, appareils, HINT, débruiteurs, etc…) le font de la même façon: mesure de l’audiométrie aux inserts, mesure RECD (donc établissement de cibles fiables au tympan). C’est la méthodo recommandée par DSL. Pour NAL, Clément l’évoquait, il s’agit également de la mesure du GNO pour obtenir des cibles de gain d’insertion.
    Après, on peut comparer. Sinon, le risque est de tester les différences de préréglage de chaque modèle ou fabricant, et pas la méthodologie dans son sens strict.

  6. je trouve que les gains d’insertion proposés en DSL 5.0 sur les graves sont excessifs, avec comme inconvénients de proposer des réglages qui accentuent les bruits de roulements en voiture par exemple et sans doute un effet de masquage préjudiciable en ambiance bruyante. Qu’en pensez-vous?

    1. Tout à fait d’accord.
      Soit ils ne sont pas « tenables » car de toute façon un évent de 1mm supprime toute possibilité jusqu’à 250Hz, 2mm jusqu’à 750Hz, etc.
      Soit ils sont générateurs de BDF, et il faut s’affranchir de la cible.
      Le travail en niveau de sortie (contrairement au gain) est bien pour ça: il permet de visualiser ce qui passe, et donc de décider par soi même dans quelle mesure on pourra s’affranchir de la fameuse cible. Une cible de gain d’insertion exige qu’on lui fasse toute confiance puisqu’on ne voit pas où on est dans la dynamique résiduelle.

  7. Bonjour tout le monde,
    Je lis dans l’article qu’il est parfois difficile de savoir à quelle version DSL font référence les logiciels fabricant. L’appellation DSL i/o fait référence à la version 4.1 (pédiatrique à 100% dans ses objectifs). Quand la cible à atteindre appelle la version 5.0, l’algorithme est appelé DSL m[i/o] (pour Multistage Input Output). Cette version différencie effectivement la population adulte de la population enfant avec un gain revu à la baisse de 7 dB (en moyenne) pour l’adulte. Cette nouvelle version prend aussi en compte la valeur du Rinne audiométrique, ce qui n’était pas le cas dans la version précédente (4.1).

    Encore une fois merci pour ce blog!! suis ravi 😉

    Belle journée à tous

    1. Oui, DSL m[i/o] comprend maintenant les deux algo: celui, inchangé, de la version pour les enfants, de la 4.1, et le nouveau, 5.0x adapté pour les adultes à partir de 14ans, env 8 dB sous la moyenne enfants.
      Apparition d’un inconfort adapté pour les signaux large bande fréq (ISTS par ex): le BOLT.
      La bascule entre les deux algos se fait en fonction de l’âge récupéré dans Noah

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