Warble Joke

Faut-il continuer à ajuster les réglages des aides auditives actuelles avec un gain prothétique tonal en champ libre ?

Petite réponse en forme de blague, repris d’un site américain :

7 commentaires sur “Warble Joke

  1. C’est une étape oui ! Il faut entendre pour comprendre… Faire un GPT, un NC , un UCL en champ libre oreille par oreille (appareillée donc) permet de faire les premiers ajustements (en bref le niveau de sonie). La programmation fournisseur n’est pas suffisante quoi qu’on est fait avant. Ce que l’on fait par ailleurs pour la programmation des IC. Et c’est d’autant plus nécessaire en cas de zones inertes cochléaires qui vont pour la plupart entrainées un sur-recrutement. Ensuite acoumétrie tonale et vocale puis les audiométries vocales qui permettre d’ajuster les indices acoustiques plus précisément si nécessaire. (Bien-sûr pas tout ça au même RDV )
    Tout est complémentaire. Il y a plusieurs méthodes d’analyses et d’entreprise. 😉

    1. A toutes et tous : ce petit billet humoristique n’a vraiment vocation qu’à être humoristique !

      Je ne prétends pas ré-inventer la roue.
      Mais derrière ce petit dessin se cache comme toujours un peu de poil à gratter : avec des anti-larsen de plus en plus performants, peut-on être sûrs de ce que l’on mesure ?
      Je pense que non.
      J’attire indirectement l’attention sur l’usage des bruits filtrés pour les gains prothétiques tonaux, peu utilisés et pourtant présentant moins de risques.
      Egalement, la mesure d’un REIG à voix faible (50dB SPL d’entrée), si l’on considère les centiles faibles (vallées/centiles 30) variant entre 15 et 20dB SPL ou même le niveau à long terme autour de 30dB SPL, donnerait très certainement un résultat proche du gain fonctionnel (Gain Prothétique Tonal) à ces très bas niveaux d’émission.

      Voilà, voilà… 😉

  2. Dès les années 80 il y a avait déjà des critiques envers le gain fonctionnel.
    Au temps des prothèses linéaires c’était un bon indicateur du gain apporté par les prothèses, maintenant, avec les prothèses non linéaires, que dire de sa précision?

    Au niveau des désavantages:
    -Une marge d’erreur de + ou – 10 dB (étalonnage, état de fatigue et de compréhension du patient, qualité de l’examinateur).
    -Difficile d’exploiter les résultats: de meilleurs seuils ne traduisent pas forcement une meilleure compréhension de la parole : tonotopie cocheraire pas forcement respectée…
    -Les seuils obtenus en basse fréquence sont souvent faussés par l’amplification des bruits ambiants qui masquent les seuils réels.
    -On ne travaille pas sur un signal de la parole, les mesures In-Vivo si.

    Depuis que je suis rentré en France après une formation de 3 ans au Québec, je regrette le manque d’utilisation (voir de connaissances) des audioprothésistes des mesures In-Vivo. Je pense, que son utilisation devraient être une exigence demandé par la sécurité sociale.

    Merci M. Delerce pour vos partages. Vous êtes une personne passionnée qui donne vraiment le goût de vous rencontrer.

    1. Merci de votre commentaire.
      Je répondrai avec quelque chose qui peut paraître hermétique ou un peu mystérieux : une mesure de gain d’insertion avec ISTS à 55/50dB SPL vaut certainement le meilleur gain fonctionnel.
      A débattre !!

      1. Pas de débat me concernant, ce que vous dites correspond à ce que j’ai appris: en théorie le gain fonctionnel doit correspondre au gain d’insertion.

        Concernant le gain d’insertion c’est une méthode quasiment plus du tout utilisée au Québec.
        Mon enseignant et mentor (ex président de l’Ordre des Audioprothésistes du Québec) me disait l’autre fois que ça faisait une vingtaine d’années qu’il n’utilisait plus le REIG.

        Ce que l’on nous enseigne est la pratique systématique du RECD et depuis 2013 (avec les coupleur 0.4 CC) le WRECD. Une fois mesuré on travaille en sortie de prothèses REAR et RESR. Ça marche très, très bien. Très peu, voir quasiment jamais, de retouche en contrôle post-appareillage concernant tous les types de pertes et d’autant plus les pertes mixtes ou conductives (avec une adaptation de 100% bien évidemment).

        Votre billet sur le REDD était vachement interessant. Avec l’absence d’audiologistes en France (ou, en tout cas, absolument pas le même métier qu’au Québec) et la nécessité de refaire un test d’audition après consultation chez l’ORL, le REDD s’avère rapide et efficace. J’ai d’ailleurs fait quelques recherches: vous m’avez dit qu’à l’époque il était possible de le faire sur un ancien modèle Aurical et j’ai trouvé que le RM 500 d’Audioscan le proposé également à l’époque.

        J’ai un peu de mal avec le gain fonctionnel obtenu en champ libre. Notamment dans l’exploitation des résultats. Le seul avantage est qu’il nous donne une idée (assez fausse d’ailleurs, surtout en basses fréquences) du gain et permet de montrer au patient un des bénéfices de l’appareillage…. Mais comment mesurer la nécessité d’activer un abaissement fréquentiel sans la mesure d’une courbe « S »/ « SH », comment mesurer la transparence d’un système CROS ou BICROS sans mesure invivo, comment convertir les dB nHl et dB eHl sans mesure invivo pour les PEATC?

      2. Totalement d’accord sur ces points.
        Précision, rapidité, permettent de se concentrer sur l’accompagnement et les fonctions d’habitudes « annexes » (RB, connexions, directivité, etc.).

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